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« J’ai adapté ma fertilisation au semis direct »

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Jérôme Cheneviere exploite 192 ha dans le sud de l’Essonne, en terres argilo-calcaires et limons battants.

« Cette année, je vise 65 q/ha en orge brassicole, car je suis sur les mauvaises terres. Sur les bonnes terres, je vise 10 quintaux de plus. J’ai décidé d’arrêter l’orge d’hiver, par souci d’économie. Je ne vais semer que de l’orge de printemps. 

Techniquement, je suis passé au semis direct et j’ai donc stoppé les apports d’engrais liquide, en raison des pertes qui ont atteint jusqu’à 40% lors des printemps secs. Grâce à mon semoir 750-A John Deere, je suis passé à la fertilisation localisée NP, avec des granulés 18-46 à 50 kg/ha, suivie d’un épandage de 60 unités d’ammonitrate, juste après le semis.

Concernant la qualité, j’ai un objectif compris entre 11 et 11,5% de protéines. Pour y arriver, tout en respectant les directives nitrates, j’effectue des mesures de reliquats azotés sortie hiver. Cela me permet de calculer les apports azotés à effectuer sur la culture. En fonction de ces résultats, je pilote le 3e apport à l’aide du réflectomètre N-Pilot. Le complément en ammonitrate est épandu au stade tallage, à l’aide d’un épandeur Sulky à réglage manuel. Je comptais m’en séparer, pour m’équiper d’un épandeur Bogballe avec pesée. Mais compte tenu la dernière moisson, je vais attendre un peu pour investir. »

Le complément en ammonitrate est épandu au stade tallage, à l’aide d’un épandeur Sulky à réglage manuel.

Jérôme Cheneviere, agriculteur dans l’Essonne

« J’ai adapté ma fertilisation au semis direct »

24/11/2016 - 15:23

Pixxaro, nouvel antidicot céréales

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Dow AgroSciences

Dow AgroSciences lance une innovation herbicide antidicotylédone céréales, à base de la nouvelle substance ArylexTM Active. © Dow AgroSciences

Dow AgroSciences lance une innovation herbicide antidicotylédone céréales, à base de la nouvelle substance ArylexTM Active récemment découverte par ses chercheurs : PixxaroTM EC/FrimaxTM/TekkenTM.

Très efficace par basse température, cet herbicide est particulièrement adapté au désherbage de sortie d'hiver contrôlant notamment gaillet, coquelicot, géranium, fumeterre, bleuet…

Il peut aussi s'utiliser comme solution de rattrapage plus tardive. PixxaroTMEC/FrimaxTM/TekkenTM, s'intègre facilement aux différentes stratégies de désherbage, en programme après un désherbage d'automne ou en association avec des antigraminées de sortie d'hiver, afin de compléter leur spectre dicotylédones, indique Dow AgroSciences.

Pixxaro EC est composé de 12 g/l d'Arylex et 280 g/l de fluroxypyr.

Il peut s'utiliser sur toutes céréales d'hiver à la dose de 0,5 l/ha de février à mai, du stade 3 feuilles au stade dernière feuille étalée, ligule visible. Il est également applicable sur céréales de printemps (sauf avoine de printemps) à 0,5 l/ha de mars à mai, du stade 3 feuilles au stade dernière feuille étalée, ligule visible.

Pixxaro, nouvel antidicot céréales

25/11/2016 - 14:26

Alcance Sync Tec pour désherber maïs et sorgho

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Belchim Crop Protection

Belchim Crop Protection : Alcance Sync Tec pour désherber maïs et sorgho. © Belchim Crop Protection

La gamme Belchim Crop Protection s'élargit avec la distribution d’Alcance Sync Tec, herbicide à efficacité racinaire sur maïs et sorgho, composé de 43 g/l de clomazone (nouvelle matière active sur ce segment) et de 298 g/l de pendiméthaline.

Grâce à la co-encapsulation de la clomazone et de la pendiméthaline dans la même capsule, cette formulation innovante apporte, précise la firme, de multiples avantages tels que :

  • une mise à disposition synchronisée des matières actives = persistance d'action et sélectivité
  • une moindre sensibilité à la sécheresse et à la dérive
  • un risque opérateur à la manipulation réduit = pas de contact direct avec les principes actifs

 

L'association des deux modes d'action de la clomazone et de la pendiméthaline présente un grand intérêt dans les stratégies de résistances à certains herbicides. De plus, Alcance Sync Tec est un produit tout formulé qui ne nécessite qu'un seul partenaire en pré ou en postlevée pour obtenir un spectre d'action complet.

Alcance Sync Tec est une opportunité dans le désherbage de prélevée pour le sorgho et apporte une réelle solution sur graminées et dicotylédones (renouées, mercuriales, véroniques et panics).

 

 

Dose homologuée : 2,5 l/ha. 1 application par an

Stade d'application maïs : entre les stades BBCH00 et BBCH12.

Stade d'application sorgho : entre les stades BBCH00 et BBCH09.

Alcance Sync Tec pour désherber maïs et sorgho

28/11/2016 - 08:13

Memori CS, colza hybride

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Caussade Semences

Memori CS est le premier colza d’hiver hybride inscrit par Caussade Semences au CTPS. © Caussade Semences

Memori CS est le premier colza d’hiver hybride inscrit par Caussade Semences au CTPS.

 

Remarqué par sa performance agronomique nettement supérieure aux témoins officiels depuis 2 ans, Memori CS présente également la meilleure tolérance au phoma (TPS), une excellente résistance au froid ainsi qu’une implantation très rapide qui lui offre une meilleure esquive face aux attaques d’altises, indique Sébastien Denoël, chef marché oléagineux chez Caussade Semences.

Un prochain dépôt en version Clearfield® est envisagé.

Memori CS, colza hybride

02/12/2016 - 10:03

L’aile volante DV Wing

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Drone Volt

Drone Volt, constructeur français de drones professionnels, lance la DV Wing, aile volante dédiée à l’agriculture de précision.

 

La DV Wing, aile volante dédiée à l’agriculture de précision. © Drone Volt

 

 

La DV Wing est un appareil à voilure fixe équipé d’un capteur 18,2 MP et doté d’algorithmes permettant d’obtenir une imagerie aérienne et des données précises. Compacte et légère avec ses 940 grammes, la DV Wing est facile d’utilisation et se lance à la main. Ses batteries lui donnent une autonomie de vol de 85 minutes et le capteur embarqué permet la capture d’images en très haute résolution. Cette solution permet de générer des orthophotos de grande précision, selon Drone Volt.

 

Autres caractéristiques techniques :

  • Vitesse : 50 km/h
  • Taille : 90 cm d’envergure
  • Équipé d’une caméra haute résolution 18,2 MP
  • Système de stabilisation
  • Portée de la liaison radio de 2 à 3 km
  • Disponibilité : décembre 2016

L’aile volante DV Wing

02/12/2016 - 10:08

Les solutions de biocontrôle à l’épreuve du champ

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La féverole et la bruche. Jean de la Fontaine aurait pu en faire une fable et la morale de cette histoire aurait pu être « Nous faisons cas du beau, nous méprisons l’utile et le beau souvent nous détruit ». C’est un peu toute l’histoire du marché de la féverole qui, en quelques années, a tout perdu de sa splendeur. La faute à un petit coléoptère, la bruche, qui rend impropre à la consommation humaine les graines de féverole.

 

Féveroles : les solutions de biocontrôle à l’épreuve du champ. © H. Sauvage/Pixel Image

 

« À l’heure actuelle, la solution chimique reste le principal levier pour lutter au champ contre la bruche, mais la réglementation n’autorise qu’une seule application à base de lambda-cyhlothrine durant la floraison et son efficacité ne permet pas d’atteindre les seuils nécessaires à l’usage alimentation humaine », explique Agathe Penant, responsable protéagineux chez Terres Inovia. « Les données de l’enquête qualité, menée au niveau national par Terres Inovia et Terres Univia en 2015 auprès des OS, indiquent que 24% des lots collectés contiennent un taux de grains bruchés supérieur à 10% et la tendance pour 2016 semble être identique », poursuit la responsable.

L’espoir de solutions alternatives

En mai dernier, nous évoquions des premières pistes de lutte grâce aux solutions de biocontrôle, notamment celle développée par l’Inra de Versailles qui consiste à utiliser des composés organiques volatils attractifs (COV) pour piéger la bruche

trace_chomatographique_des_cov_inra_versailles.jpg

Trace chomatographique des composés organiques volatils (COV) émis par la féverole aux stades feuille, fleur et gousse (Inra Versailles).

Trois agriculteurs de Seine-Maritime se sont portés candidats pour tester en plein champ ce protocole expérimental à raison de 6 à 10 pièges/ha et un relevé de pièges hebdomadaire. Le COV, testé en parcelles, avait pour objectif d’attirer les bruches femelles fécondées à la recherche de gousses de féverole pour y déposer leurs œufs. Les pièges ont donc été installés du 20 mai au 29 juillet. Ces premiers essais de plein champ ont rendu leur verdict et les premiers résultats semblent encourageants quant à la capacité des pièges à capturer un nombre conséquent de bruches femelles jusqu’à 1400 en 1 semaine/piège. « Nous avons pu constater au champ que les dispositifs émettent suffisamment d’odeur pour concurrencer les plantes, même si nous observons une forte variabilité entre parcelles », indique Jean-Philippe Chenault, chef projet Bruche ARAD² [1]-Cerfrance Normandie Maine. Sur l’année 2016 un seul type de COV a été envisagé, mais le dispositif pourrait être complété par un COV qui piège les populations avant fécondation.

D’autres types de méthodes alternatives ont par ailleurs fait l’objet d’expérimentations au champ notamment l’application d’infradoses de sucre (fructose), retenu pour ses capacités à stimuler les défenses des plantes. Les doses d’application testées sont de 50g/ha dans 100 l d’eau à raison d’une application tous les 20 jours en amont des attaques de bruches. Sur les échantillons collectés, la réduction de grains bruchés est de l’ordre de 1,5 à 38,5%.

En 2017, ces travaux seront poursuivis. « Les résultats de 2016 sont encourageants, ils permettent d’entrevoir des solutions qui permettront d’ici quelques années d’envisager plus sereinement la culture de la féverole. Mais de nombreux travaux dont encore nécessaires pour tester, améliorer et combiner les différentes solutions », conclut Jean-Philippe Chenault.

 

 

[1] Arad², Atelier régional d’agronomie et de développement durable. Structure dédiée à l’innovation technique des Cerfrance Normandie Maine. 

Féveroles

Les solutions de biocontrôle à l’épreuve du champ

02/12/2016 - 12:02

Un nouvel antidicot céréales à base d’Arylex Active

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Dow AgroSciences

Un nouvel antidicot céréales à base d’Arylex Active. © Dow AgroSciences

Dow AgroScience annonce le lancement d'un nouvel herbicide anti-dicotylédone pour céréales à paille à base d'Arylex™Active, une nouvelle matière active. Proposé sous trois noms commerciaux différents (Zypar™, Mattera™, Renitar™), il est composé de 6 g/l d'Arylex et de 5 g/l de florasulame, et est utilisable sur toutes les céréales à paille pour lutter contre gaillet, coquelicot, géranium, bleuet, matricaire, fumeterre.

 

Cette solution combine 2 modes d'action différents (HRAC B et HRAC O). 

 

Selon Dow AgroScience, cette solution peut être associée à des anti-graminées foliaires en sortie d'hiver ou comme solution de rattrapage au printemps, jusqu'au stade BBCH 45.

Par ailleurs, rapidement dégradé dans le sol, le nouvel herbicide est compatible avec les autres herbicides et il est peu dépendant des conditions climatiques.

 

Il peut s'utiliser sur toutes céréales d'hiver de 1 feuille à éclatement de la gaine, à la dose de 0,75 l/ha de septembre à décembre, puis à 1 l/ha de janvier à mai. Il est également applicable sur céréales de printemps (sauf avoine de printemps) à 1 l/ha, du stade 3 feuilles au stade éclatement de la gaine.

Un nouvel antidicot céréales à base d’Arylex Active

05/12/2016 - 09:10

Astuss, adjuvant pour bouillies herbicides

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Agridyne

Astuss, adjuvant pour bouillies herbicides. © AgridyneAgridyne a obtenu l’AMM pour un nouvel adjuvant nommé Astuss (marque principale) et Belize (second nom commercial).

Ce produit est homologué pour les bouillies herbicides toutes cultures. Il est composé d’esters méthyliques d’acide gras, d’un émulgateur et de complexes de mouillants, ce qui lui permet de combiner les propriétés des huiles et des mouillants : mouillablité, sélectivité, pénétration et limitation de la dérive.

La dose préconisée par Agridyne est d’un litre par hectare ou 1% si vol d’eau < 100 l/ha. Quant à la dose homologuée, elle est de 2 l/ha pour les cultures destinées à l’alimentation humaine ou animale, et de 3 l/ha pour les cultures non destinées à l’alimentation humaine ou animale.

Selon Agridyne, Astuss permet de réduire de 66% la dérive de la pulvérisation, et il ralentit l’évaporation.

Astuss, adjuvant pour bouillies herbicides

05/12/2016 - 09:12

Des primes qui poussent la performance

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En ces temps de diversification des cultures, la multiplication de semences a plusieurs atouts pour les agriculteurs. Outre l’allongement des rotations et la recherche d’innovations, ce sont les marges brutes plus importantes qui sont visées.

Mais comme le précise Anne Gayraud, directrice administrative de la Fnams, les contrats « sont plus intéressants qu’en grandes cultures. Mais ils sont souvent plus risqués ».

Multiplication de semences : des primes qui poussent la performance. © M. Lecourtier/Pixel Image

Effectivement, les chiffres d’affaires dépendent de la difficulté technique et des charges opérationnelles, parfois très lourdes, comme la main-d’œuvre. Mais ces charges plus importantes sont compensées par des primes de multiplication.

Damien Fave, agriculteur multiplicateur dans le Gers, éclaircit les primes sur sa production d’orge : « Si le produit est de qualité, nous touchons la base comme en conventionnel, plus la prime de multiplication, la prime de germination, la prime variétale et la prime hors paille. Elles sont payées sur les 55 premiers quintaux. Au-delà, le prix est comme en consommation. Mais certaines années, les obtenteurs ont vraiment besoin d’une variété, et peuvent payer tout le lot en contrat semences ».

Ces primes, bien que très intéressantes, sont proportionnelles au risque. Damien Fave détaille : « Si le lot compte 3 autres céréales dans un échantillon de 500 grammes, il passe en consommation. Et là, on perd toutes les primes, en plus d’avoir payé les semences plus chères ».

 

Cultivar Les Enjeux de décembre 2016.

 

Retrouvez l’intégralité de l’enquête Multiplication de semences : la filière explore de nouvelles opportunités sur le numéro de décembre de Cultivar Les Enjeux.

Multiplication de semences

Des primes qui poussent la performance

05/12/2016 - 14:21

Farmstar enrichit son offre

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Arvalis & Airbus

logo_original_grand_format_copie.pngFarmstar, service d’agriculture de précision basé sur l’imagerie satellite proposé par Airbus Defence and Space et Arvalis – Institut du végétal, élargit son offre avec de nouveaux produits :

  • Des conseils permettent désormais de piloter des parcelles à partir de 1 hectare, grâce aux drones et aux satellites Spot 6 et Spot 7. Les fichiers de modulation, automatique comme manuelle, sont accessibles à tous les agriculteurs via le portail Web Farmstar
  • Un nouveau conseil interactif pour l’apport d’azote autour du stade épi 1cm, à la sortie de l’hiver, pour les cultures de blé, orge et triticale.
  • Les conseils de fertilisation azotée Farmstar prennent dorénavant en compte le Plan protéines pour la qualité du blé, avec un nouveau référentiel des besoins en azote du blé tendre pour concilier au mieux ce double objectif « rendement - teneur en protéines ».

Près de 800000 ha de parcelles de 18000 agriculteurs ont été suivis par Farmstar la saison dernière.

Farmstar enrichit son offre

08/12/2016 - 12:08

La cylindrosporiose revient

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Je provoque la déformation des siliques qui arborent alors une forme arquée et des taches diffuses beiges sur leur épiderme avec un craquèlement à l’aspect liégeux. Le pédoncule peut également voir apparaître des nécroses liégeuses. Sur les feuilles, j’occasionne des décolorations souvent situées à l’endroit où l’eau stagne sur le limbe. Quand je suis présente, on peut observer une déformation des feuilles et l’apparition de taches beiges à fauves de type brûlure à l’aspect liégeux. Quand une plante est atteinte de mes maux, les tiges sont marquées de taches allongées, beiges à marron clair, avec des fendillements transversaux à l’aspect liégeux également. Partout sur la plante on peut alors apercevoir des acervules (points blancs ou noirs). Qui suis-je ? Voici la définition que Julien Lepers aurait pu donner de la cylindrosporiose du temps où il animait Question pour un champion.

Mais pourquoi une telle définition en fin d’année 2016. Tout simplement parce que la maladie a fait son grand retour dans la moitié nord de la France comme Terres Inovia a pu le préciser lors de ses réunions techniques régionales de fin d’année.

Colza : la cylindrosporiose revient. © H. Grare / Pixel Image

 

Un retour en force en 2016

La maladie a occasionné des dégâts importants dans le milieu des années 1980 dans le nord-est de la France. La fréquence des attaques avait été fortement réduite jusqu’à aujourd’hui grâce à l’amélioration du comportement des variétés. Mais les conditions de l’année 2016 ont joué en sa faveur. De fait, elle était présente dans les zones historiques en 2016. Les conditions plutôt froides et humides du printemps 2016 ont favorisé son développement qui est optimal à 15°C pour la germination des conidies et leur pénétration dans la cuticule. Le mycélium de son côté a une capacité de développement à des températures basses (jusque -10°C). La pluie est un facteur aggravant qui joue un très grand rôle car elle participe à la dissémination des conidies. Elle conditionne fortement les potentielles pertes de rendement pouvant aller jusqu’à 10 q/ha pour les attaques les plus sévères.

Au-delà du fait que la maladie était relativement absente des parcelles de colza jusqu’à maintenant, ce qui induit donc une moindre vigilance de la part des producteurs, elle est aussi très difficile à reconnaître. Aurore Baillet, ingénieure régionale de la région Est, confirme la difficulté d’identification :

En l’absence d’acervule sur feuilles, le risque de confusion avec une autre maladie est important. En cas de doute, il est donc conseillé de placer des feuilles dans un sac en plastique gonflé à la bouche qui fera office de chambre humide pour vérifier la présence ou non d’acervules. Une méthode de diagnostic qui peut éviter une reconnaissance tardive de la maladie comme c’est encore trop souvent le cas.

 

Déjà deux leviers agronomiques

Avant même d’imaginer la moindre intervention phytosanitaire contre la maladie déclarée, il existe deux mesures préventives contre la maladie dont le fond d’inoculum a été reconstitué en 2016. La première des vigilances est de réduire le risque de contamination entre une parcelle récoltée et une autre nouvellement implantée comme l’indique l’ingénieure régional :

La destruction et l’enfouissement systématiques des résidus de récolte de colza dans un rayon de 500 m autour de la parcelle nouvellement emblavée réduit systématiquement la proportion de plantes atteintes dans le champ. La gestion des pailles est un levier de lutte important contre la cylindrosporiose.

Le second moyen de lutte, qui est en réalité le premier, est la tolérance variétale rappelle Aurore Baillet :

Suite à la réévaluation du comportement de 66 variétés face à la cylindrosporiose par Terres Inovia en 2016, nous avons pu mettre en avant que plus de la moitié des variétés (54%) étaient sensibles (6%) ou assez sensibles (48%) à la cylindrosporiose. Il est donc important que la maladie redevienne un enjeu de sélection et de choix variétal.

 

Colza

La cylindrosporiose revient

09/12/2016 - 13:00

« Osez, le progrès est à ce prix »

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Fondation Pierre Sarazin : « Osez, le progrès est à ce prix ».

Pour innover il faut prendre des risques. « Osez, le progrès est à ce prix »,écrivait Victor Hugo dans les Misérables en 1862. 

L’agriculture n’est ni une invention ni une découverte. Elle est en perpétuelle évolution, elle doit innover dans ses processus d’action pour répondre aux enjeux qui l’entourent. En effet, il ne s’agit plus « seulement » de cultiver la terre. Il nous semblait donc important, encore plus dans les périodes de crise, de mettre en avant les initiatives qui engagent l’agriculture et ses hommes.

Chacun de nous est pris dans un processus où les actions s’enchaînent, nous les vivons, les supportons, parfois les subissons, avec la certitude qu’il faut changer des choses dans l’imperfection du monde qui nous entoure. Et parfois, une lumière jaillit, elle prend corps dans un contexte, pour une situation donnée. Cette flamme porteuse d’espoirs et de perspectives, il faut la soutenir, l’entretenir et surtout la partager.

Ainsi, la fondation Pierre Sarazin accompagne, depuis plus de 20 ans, les pionniers, des hommes et des femmes de terrain qui dépassent les obstacles, bousculent les repères convenus, s’adaptent, créent des nouveaux référentiels et entreprennent personnellement ou collectivement, pour faire progresser leur écosystème.

Nous avons donc fait le choix d’aller à la rencontre de certains lauréats de la fondation Pierre Sarazin, les plus récents, mais aussi des lauréats plus anciens pour bien comprendre avec le temps, et en fonction des conjonctures, quels sont les ressorts de ce processus d’innovation. Il nous semblait important aussi de raconter les aventures humaines qui émergent de ces histoires.

En 2017, vous serez peut-être cette lumière, que vous soyez viticulteurs, éleveurs, céréaliers, arboriculteurs, maraîchers. Partagez et diffusez votre expérience, vos idées, vos méthodes et vos outils qui font avancer l’agriculture du XXIe siècle. Et n’oubliez pas, Albert Einstein disait « Une personne qui n’a jamais commis d’erreur, n’a jamais tenté d’innover ». Alors « Osez » continuer le cycle, « Osez » imaginer, penser, tester, et partager, vous n’êtes pas seuls.  

 

cuhs25.png

 

Retrouvez le dossier complet des Enjeux de Cultivar Décembre 2016. 

Fondation Pierre Sarazin

« Osez, le progrès est à ce prix »

12/12/2016 - 11:38

RGT Axell, tournesol linoléique précoce

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RAGT Semences

Pour les semis 2017, RAGT Semences lance RGT Axell, une innovation sur le marché des tournesols linoléiques précoces.

 

Il répond à l’ensemble des exigences de la filière : excellent rendement grain et teneur en huile élevée, indique RAGT Semences. Il possède un excellent profil maladies, notamment face au Verticillium (TPS).

 

C’est une variété riche en huile. Elle a obtenu un rendement grain de 103,4% dans le regroupement Terres Inovia 2016.

 

RGT Axell, tournesol linoléique précoce. © E. Thomas/Pixel Image

RGT Axell, tournesol linoléique précoce

13/12/2016 - 11:32

La géomyse, principal ravageur en 2016

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H. Grare / Pixel ImageD'après l'AGPM, les dégâts de géomyze en Bretagne ont causé le ressemis de 5000 à 7000 hectares de maïs en 2016, et on en compte autant qui n’ont pas été ressemés. Bien que le coût d’un resemis soit important, de nombreux producteurs ont opté pour cette solution. Et notamment les éleveurs utilisant du maïs fourrage.

Globalement plus rares que celles d’oscinies ou de taupins, les attaques de géomyzes ont fortement impacté un grand quart ouest de la France en 2016. Des dégâts ont été observés sur la quasi-totalité de la Bretagne, au sud de la Normandie et au nord des Pays de la Loire. La conjugaison d’un hiver doux, de pluies abondantes au mois de mars, et de températures inférieures aux normales entre le semis et le stade trois feuilles, ont augmenté fortement le risque d’attaques de géomyzes. Aucun type d’environnement proche ou d’exposition ne semble plus favorable. Mis à part la protection insecticide, peu de facteurs semblent influencer le niveau d’attaques.

Les symptômes sont visibles dès le stade trois feuilles : on observe un dessèchement de la feuille centrale, qui va gagner les autres feuilles (Arvalis - Institut du végétal). Mais le symptôme le plus caractéristique est l’épaississement du collet de la plantule, qui permet d’éviter la confusion avec d’autres maladies. Ce gonflement donne un aspect « plant de poireau » au collet, d’où le surnom de la géomyze : la mouche du « poireautage ».

Sans protection, beaucoup de dégâts 

Une fois les symptômes constatés, ils sont irréversibles. Les plantes touchées vont souvent disparaître. Les dégâts se chiffrent couramment entre 30 et 50% de plantes détruites, et jusqu’à 80% dans certaines situations. Mais bien souvent, les semences de maïs sont protégées par un insecticide qui permet de lutter contre cette mouche. Depuis trois ans, environ 50% des surfaces de maïs (grain et fourrage) sont protégées, à l’aide du produit Sonido (2 hectares protégés sur 3), appliqué en traitement de semences, ou à l’aide de microgranulés (1 hectare protégé sur 3) appliqués dans la ligne de semis. Néanmoins, le Sonido est en sursis : composé de thiaclopride (néonicotinoïde), ce produit sera interdit d’utilisation à partir du 1er septembre 2018. Des alternatives existent toutefois. En effet, des solutions microgranulés composés de pyréthrinoïdes continuent d’arriver sur le marché. Karaté 0,4GR et Trika Expert sont composés de la même quantité de lambda cyhalothrine, mais Trika Expert est formulé sur un support fertilisant également utilisé en tant que microgranulé starter. Avec les produits Fury Geo, Force 1,5 G et Belem 0,8 MG, cela porte à cinq le nombre de solutions microgranulés différentes utilisables pour la protection des semis de maïs contre les ravageurs du sol.

Cependant, seuls les produits Force 1,5 G et Belem 0,8 MG ont été utilisés significativement pour protéger les semis en 2016. En effet, Fury Geo, Karaté 0,4GR et Trika Expert ont des contraintes d’utilisation importantes (DVP1 de 20 mètres, ZNT2 de 20 mètres), qui limitent fortement l’attrait des agriculteurs pour ces produits. Dans le cas d’une attaque précoce (avant 4-5 feuilles), les cinq produits microgranulés ont présenté des efficacités assez proches, mais moins régulières que le produit Sonido. Mais face aux attaques intenses et qui se poursuivent au-delà du stade 5 feuilles, les produits microgranulés ont enregistré une efficacité plus intéressante que Sonido, grâce à une meilleure persistance d’action. 

Pour aller plus loin : www.fiches.arvalis-infos.fr/fiche_accident/fiches_accidents.php?mode=fa&type_cul=3&type_acc=3&id_acc=157

(1) DVP : dispositif végétalisé permanent.

(2) ZNT : zone non traitée.

Ravageurs du maïs

La géomyse, principal ravageur en 2016

23/12/2016 - 09:00

Les intérêts de l'utilisation d'une cuve frontale


Un rendement moyen de 89 q/ha

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Malgré les stress hydriques, le nombre de grains par épi a été sauvegardé. Photo : H.Grare/Pixel Image L'AGPM a présenté le bilan de campagne 2016 de la production de maïs en France. 

12,3 millions de tonnes : c’est la quantité de maïs grain produit en France en 2016, pour un rendement moyen de 89 q/ha, selon Arvalis-Institut du végétal. La perte de 1,6 million de tonnes par rapport à 2015, qui elle-même avait connu 16% de perte par rapport à 2014, s’explique par le profil climatique atypique de cette campagne. Au total, la surface de maïs grain emblavé s’élève à 1,404 million d’hectares, dont 25000 destinés au maïs fourrage.

Le climat, donc, comme vous l’avez constaté, a joué un sale tour aux cultures 2016. Le début du cycle du maïs a été marqué par une séquence pluvieuse jusqu’au 20 juin. Nombreux ont été les retards de semis et asphyxies racinaires, notamment dans le Centre, le Nord et l’Est de la France. Le tout additionné à des températures froides, ce qui a engendré des pertes de peuplement et le ralentissement de la croissance.

Globalement, et malgré les stress hydriques du mois d’août, le nombre de grains par épi s’est trouvé relativement sauvegardé. Mais les poids de mille grains en ont pâti. Cependant, l’irrigation a une nouvelle fois sauvé la mise, pour subvenir aux besoins élevés jusqu’au 10-15 septembre. Elle a ainsi pu combler les déficits de pluviométrie et les retards de cycle.

Sur le plan sanitaire, les géomyzes et oscinies ont engendré des pertes de peuplement marquées, notamment en Bretagne, au nord de la Loire et sur la Normandie. La protection insecticide à base de traitements de semences était donc justifiée.

Part de maïs grain et semences dans la SAU (Arvalis-Institut du végétal) 

Campagne maïs 2016

Un rendement moyen de 89 q/ha

06/01/2017 - 13:22

Il mécanise la culture d’oignon porte-graines

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Voilà 26 ans que Jean Knibbe produit de l’oignon porte-graines sur son exploitation. Pour s’affranchir de la problématique de la main-d’œuvre, l’agriculteur loiretain a inventé deux machines révolutionnaires.

 

La première récolteuse d’oignons porte-graines au monde est française. Son inventeur, Jean Knibbe, s’est installé sur sa ferme de 150 hectares en 1990, à la limite entre Loiret et Yonne. L’agriculteur y cultive près de dix hectares d’oignons porte-graines. Pour la plantation des bulbes, l’ingénieur, spécialisé en machinisme, s’est libéré de la phase de redressement manuel, qui nécessite beaucoup de main-d’œuvre. Les bulbes sont plantés et redressés grâce à sa seconde invention : une planteuse – redresseuse« Les bulbes doivent être plantés le plus vite possible après leur arrivée. S’ils sont plantés trop tard, il y a un risque de gel ou de pourrissement. S’ils ne sont pas redressés, la perte de rendement s’élève à 30%.On plante dix tonnes de bulbes à l’hectare avec cette machine.Elle est unique, et en fin de développement. Je l’utilise chez moi et j’ai des résultats très encourageants », détaille Jean Knibbe.

Jean Knibbe est connu mondialement pour sa récolteuse d’oignons porte-graines. © A. Lambert/Pixel Image

La récolte démarre au mois d’août. Lorsqu’elle est manuelle, elle nécessite « entre 40 et 60 personnes », indique l’agriculteur. Mais encore une fois, l’ingéniosité de Jean Knibbe est passée par là : « Avec la récolteuse Alliatec que j’ai créée il y a plus de dix ans, il ne faut qu’un conducteur pour la machine, deux personnes aux bennes et une personne au séchoir. C’est une grosse économie de main-d’œuvre et de temps ».

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Retrouvez le témoignage complet de Jean Knibbe dans le numéro de janvier de Cultivar Leaders.

Jean Knibbe, Loiret

Il mécanise la culture d’oignon porte-graines

09/01/2017 - 14:04

Des éoliennes contre des bandes enherbées et des haies

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Le 10 janvier 2017, Engie Green a présenté un premier bilan des actions de compensation écologique de ses parcs éoliens champardennais un an après le lancement de la phase opérationnelle. Les fédérations des chasseurs (FDC) de Champagne-Ardenne étant les acteurs de terrain pour Engie Green à ce sujet, Solène Allart-Destreil, ingénieur environnement à la FDC de la Marne, présente les avancées :

Sur les 113 éoliennes mises en service ou autorisées que comptent les 11 parcs éoliens champardennais d’Engie Green, 73 sont soumises à compensation. Nous nous étions fixé comme objectif pour 2016 de compenser 15 éoliennes. Compte tenu des équivalences des différents aménagements il s’avère que 15,2 éoliennes l’ont été.

Des éoliennes contre des bandes enherbées et des haies. © M. Lecourtier / Pixel image

Pour ce faire, ce ne sont pas moins de 4,8 km de haies, 3,3 km de bandes enherbées, 560 m de bandes tampon bouchons, 2 ha de jachère et 13 buissons qui ont été implantés. Les bandes enherbées et les haies représentent respectivement 47% et 38% de la compensation.

Cette compensation écologique est mise en œuvre sur des parcelles agricoles. Engie Green indemnise les agriculteurs pour l’emprise, l’implantation et l’entretien des aménagements. Un engagement contractuel renouvelable de 10 ans est signé entre les parties. Tout agriculteur qui se situe à proximité d’un parc éolien d’Engie Green à compenser peut se porter candidat. Le catalogue offrant une diversité d’aménagements, il est plus aisé de trouver une bonne adéquation entre les enjeux de territoire et les attentes de l’agriculteur. L’objectif pour les opérationnels du projet reste toutefois que les aménagements soient efficaces pour les espèces ciblées, notamment les espèces nicheuses de plaines comme le précise Solène Allart-Destreil :

Même si chaque mesure de compensation doit être affectée à un parc éolien, nous ne nous interdisons pas de travailler dans un rayon de 20 à 25 km autour du parc concerné. Nous souhaitons que les aménagements mis en place soient cohérents pour les espèces ciblées et le reste de l’environnement. C’est pourquoi nous privilégions les projets à l’échelle de l’exploitation voire du territoire dans lesquelles les mesures compensatoires viennent en complément d’autres aménagements. La mutualisation de la compensation de l’ensemble des parcs éoliens champardennais d’Engie Green offre cette possibilité de prioriser la cohérence écologique des projets.

Pour 2017, l’objectif de compensation est de 18 éoliennes. Un nombre qui entre pleinement dans l’objectif de 15 à 20 éoliennes compensées chaque année pour que toutes le soient en cinq ans.

 

Des équivalences aux deux hectares de jachère

La compensation écologique d’un projet vise à contrebalancer son impact résiduel sur l’environnement par des aménagements. Cultivar.fr s’était déjà fait l’écho des travaux menés par Engie Green en Champagne-Ardenne pour établir un modèle d’équivalence aux 2 ha de jachère par éolienne installée proposés par les autorités administratives locales.

Depuis 2014, Engie Green travaille en étroite collaboration avec les partenaires locaux comme les fédérations des chasseurs, le CPIE Pays de Soulaines, des représentants du monde agricole, les autorités administratives locales et le Muséum national d’histoire naturelle. Cette collaboration permet d’identifier 82 espèces d’oiseaux hôtes des zones étudiées et 13 espèces de chiroptères. Elle compare aussi les effets des différents aménagements imaginés sur les espèces identifiées et la biodiversité. Un travail qui qualifie et quantifie l’attrait écologique de chacun des aménagements. Attrait qui a systématiquement été comparé à celui des deux hectares de jachère préconisés à l’origine afin d’établir des équivalences. Selon Engie Green :

Le modèle d’équivalences compensatoires ainsi obtenu offre aujourd’hui un catalogue d’aménagements efficaces écologiquement parlant et bien acceptés par les agriculteurs et les autorités locales.

 

Compensation écologique

Des éoliennes contre des bandes enherbées et des haies

13/01/2017 - 12:00

Gramstar®, herbicide polyvalent

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Bidon Gramstar 20 l. DRPhyteurop complète son offre avec l’arrivée de Gramstar®, spécialité herbicide

racinaire à base de s-métolachlore à 960 g/l.

 

Gramstar®, est autorisé sur de nombreuses cultures (une application par an) :

 

  • betteraves industrielles et fourragères, à la dose de 0,6 l/ha. DAR : 90 jours ;
  • canne à sucre, à la dose de 2 l/ha. DAR : 100 jours ;
  • maïs, millet et moha, à la dose de 2 l/ha. DAR : 90 jours ;
  • soja, sorgho, tournesol, haricots écossés frais, haricots et pois non écossés frais, à la dose de 1,4 l/ha. DAR : 90 jours.
Phyteurop

Gramstar®, herbicide polyvalent

16/01/2017 - 10:50

Un nouveau tournesol chez Saatbau

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carrera_saatbaud.jpgSaatbau dévoile sa nouvelle variété de tournesol : Carrera CLP.

 

Meilleure inscription 2016 en France, cette variété linoléique RM9 (résistance aux neuf races de mildiou) s’est illustrée dans les essais 2017 Terres Inovia avec le meilleur rendement de la série mi-précoce - tardive et un très bon profil sanitaire.

 

Carrera CLP est la seconde variété proposée par Saatbau en France avec Drake, variété précoce linoléique RM9 inscrite en France en 2012.  

Semences

Un nouveau tournesol chez Saatbau

17/01/2017 - 10:00
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